Santiago le Mont saint Michel

Ma balade dans les Charentes me plaît sous un beau soleil d'octobre c'est agréable de marcher, le bornage ici est de loin le meilleur que j'ai vu des belles bornes nous indiquent le chemin un régal , une belle campagne légerement vallonné j aime beaucoup ce paysage et je flâne, il n'y a personne sur le chemin,a Aulnay j avais prévenus avant les gens du gite viennent a ma rencontre c 'est nouveau pour eux ils veulent voir le pelerin qui arrive de Santiago et guide jusqu'aux gite une ancienne poste encore une qui a fermer . Ca me fait caguer toutes les petites villes ce meure dans le pays, c est une bonne idée dans faire un gite, je passe une bonne soirée seul et une bonne nuit  A+

Dans la nuit j'ai décidé de me dégager de là après un passage vite fait à Bordeaux je prends le train pour Saint Jean D'Angély, je prenais beaucoup de retard sur mon temps avant Bordeaux pour me trouver un lit j'ai trop galèré il n'y a rien pour le pèlerin  j'arrive à Saint jean d'Angély en début d'aprem je file vers le centre ville pour voir à l' OT s'il y a  des hébergements pèlerins et je me casse le nez sur la porte trop tôt je vais traîner en ville , c est le bruit qui me fait fuir le coin c est fait j assume mon choix. A Saint Jean d'Angély l'OT fini par ouvrir je demande s'il y a un hébergement pèlerin ici oui il y a mais je peux demander à des personnes qui accueillent  chez elles en donativo 

 je veux bien et j'irai chez une dame et je passerai une bonne soiree chez Marie vous pensez pas que je vais vous donner notre conversation il y a deux matous sympas ici , st jean d angely est une ville tranquille qui a du briller et qui semble pale de nos jours mais les charentes sa me deplaie .

Je me mets en chemin tôt la journée va être longue, je pense aux deux pèlerins que j'ai croisé hier à Belin Beliet ils commençaient leur pérégrination mais plutôt touristes à mon avis nous avons casse-croûter ensembles et quand on a voulu aller boire un café pas de café pas de courant il y avait des travaux sur la ligne on s'est souhaité bon chemin et je suis remonté vers la sortie de ville en passant devant une boulangerie, salon de thé je vois un gars qui mange et boit un café je rentre et demande un café, bien Monsieur et quand je veux payer la jeune femme me dit qu'il m'est offert c'est la tradition ici c'est la 1ère fois que cela m'arrive et ça fait plaisir ce petit geste bien sympa. A la sortie du gîte je trouve une flèche coquille en bois m'indiquant une direction après plus rien pendant 2,5km j'avance doucement pour pas louper la bonne direction si je pars bien c'est tout droit au bo milieu d'une  longue route je trouve des marques jacquaires un coup d'oeil sur le bouquin et je me lance à lasso d'une très longue ligne droite tantôt goudron tantôt piste stabilisée mais pratiquement toujours en forêt c'est très long et un marquage jacquaire correct que je ne suis pas toujours mais que je retrouve régulièrement .A midi après le château de Leognan je vois une aire de pique-nique bien ombragée je décide de faire ma pose la j'ai de quoi manger c'est agréable car le soleil donne bien en partant je vois que je suis juste a coté d'un resto le lac bleu je demande si c'est possible un café réponse positive de la jeune femme qui m accueil et m'installe à une table c'est un resto d'été vu l'organisation du lieu quand je pars je vais pour payer et la aussi on m'offre le café parce que je fais le chemin petite discussion sur le chemin avec la jeune femme, une cliente arrive et rentre dans la discussion en cours elles veulent faire le chemin mais ne se décident pas je leur dit de faire un essai sur une semaine je les quitte car moi je suis en chemin je suis le bornage et j' arrive à Gradignan  le gîte de Cayac est très beau le manoir le lieu est magnifique l'accueil est très sympa et le gîte est tout équipé pour le pèlerin rien a dire j'ai fait a manger et tourner une machine et sécher tout est a dispo ici pour 8€ je serai seul une fois que Pascal sera parti et une bonne nuit  où je prendrai la décision de pousser à Saint Jean d'Angély une fois Bordeaux passé. A+

Je quitte le gîte avec le lt colonel dans le brouillard arrivés sur la route on se serre une franche poignée de main et nos chemins se séparent  et je taille sur Barp où je ne trouve pas de lit c'est récurrent dans le coin, c'est déjà monotone de marcher des kms dans les landes en plus il y a pas de gîte ici on nous attend pas, partout où j'appelle on me répond que c'est fermer comme au  Muret depuis 5 ans où il y a pas à Barp le gîte est fermé pour vétusté et en plus ils ont trouvé de l'amiante il va pas re-ouvrir demain le gîte ça fait deux ans qu'il est fermé et je pense que pour ce bled c est fini , donc ne trouvant rien j'écris à mon épouse si elle peut me trouver un lit et j'avance pour ce faire je prends la nationale pour arriver vite là bas pour avoir le temps de me retourner, ma moitié me répond q'il y a une chambre dans une pizzeria qui dépanne  donc je vais passer quand je serai sur place ce que j'ai fait en arrivant c'était fermé je téléphone j'ai la personne qui me répond qu'elle arrive dans 1h bon je veux boire un coup rien n'est ouvert pfff c'est bien ma veine je vais acheter des fruits chez le primeur qui est open lui, quand la pizze ouvre je vais voir on fait l'affaire c'est une dépendance genre préfa c'est correct la responsable offre un verre de rosé aux pèlerins ben je mangerai une pizza dans l'établissement je vais pas cavaler il est temps de bâcher cette histoire de pas trouver de gîte me prend la tète où es- tu miam miam dodo sort un peu vient par ici quel confort ce bouquin bon je mets la viande dans le torchon, A+.

C'est une petite étape en quittant le gîte j'ai bien remarqué que le type qui à dormi dans le lit d'à côté ne s'est pas lavé ni ce matin ni hier soir ainsi que son linge je ne pense pas que ce gars soit un pèlerin ou un randonneur mais un type qui est crado  pour moi après une journée de marche il est impensable de ne pas passer sous la douche et de laver mon linge tous les jours à l'étape de plus il est hautain c'est bon je vais pas le revoir, je marche dans les bois sur les petites routes pour rejoindre le village qui se trouve à environ 23 km je pensais faire 30 km mais il y a plus de gîte depuis 5ans merci le guide pour cette bonne info donc j'écourte à contre coeur ce qui ne m'arrange pas, arrivé au gîte c'est un centre équestre la personne qui me reçoit est très sympa et prévenant je suis le 1er il attend un couple et un pèlerin qui arriveront en fin de journée le belge arrive attelé à une charrette à une roue il s'appelle Jacques, il est polytechnicien dans l'armée belge et Lieutenant colonel svp mais très sympa et heureux de faire son chemin, arrive ensuite un couple âgé 80 et 75 ans il font le chemin tranquillement lui est un ancien pilote de chasse et il s'appelle Jacques,  trois Jacques dans le gîte c'est la 1er fois que ça m'arrive le couple ira au resto et moi je mangerai mon omelette seul "le" Jacques belge mangera seul plus tard mais après on se retrouvera autour d'un feu de  cheminée j'avais demandé au patron si c'était possible il a dit oui et a apporté du bois, donc là le feu aide on a évoqué notre chemin, une bonne soirée. A+.

Une journée dans les arbres mais sur la route ça chasse dans le coin et moi je ne brave pas ces gens armés, donc encore sur la route des lignes droites de 10 kms et peu de voitures et peu de villages ou hameaux donc j'arrive à destination en début d'aprèm coup de phon à l'association, la personne très sympa  vient me chercher en voiture pour me  déposer au gîte deux lits il ne manque qu'une plaque pour chauffer c'est tout, un autre pèlerin arrive dans l'après midi Bernard  parisien un peu hautain mais sympa je ne pense pas que ce soit un vrai pèlerin vu son équipement plus que léger son jean noir enfin une tenue de ville bon je passe, le type est sympa je n'irai pas plus loin. Le gîte est bien tenu mon linge a séché impec. A+

Je ne trouve pas le chemin le marquage GR est passé, je marche sur la cd 140 qui est tranquille et ça m'arrange du fait que le mois de septembre c'est la reprise de la chasse comme j'entends pétarader dans les bois je me sens mieux sur la route et demain sera la même chose, de toute façon ici que ce soit dans les bois ou sur la route c'est tout droit et dans les bois donc je suis jamais loin du chemin mais sans plomb arrivé à Onesse après le casse croûte j'appelle le gîte du coin pour la nuit la personne qui le gère, s'occupe de l'auberge aussi le gîte est dans une bonne moyenne mais il manque d'un bon coup de fion du sol au plafond  il y a tout plaque micro onde ect mais bon ça fait négligé dommage, je passerai une bonne nuit tout seul impec.

Dans la nuit j'ai décidé de quitter la côte et Bayonne où il y a pas grand chose pour les pèlerins je laisse la maison diocésaine derrière moi après le déj vu que c'est compris dans le prix de la chambre qui est de 21,50€ la nuit,  je prend le train pour Dax en environ 30' je suis suis sur place il pleut et a Dax ça tombe gros je vais direct à l'O T pour avoir une liste d'hébergement la jeune femme qui me reçoit se met en quatre pour me renseigner et me sort une liste jusqu'à Bordeaux, de là je pars pour Taller à une vingtaine de kilomètres de là sous une pluie battante je demande à des policiers municipaux si je suis sur le bon chemin, oui tout droit et ici tout droit en gros c'est 20 bornes je ne vois pas le GR et je me paye une Nationale  où il y a beaucoup de circulation  ça commence bien je marche et ne vois pas d'indication au bout de 3 bonnes heures je laisse avec plaisir cette nationale et en suivant les panneaux Taller je suis sur une route plus tranquille droite et interminable j'arrive à Taller vers 16 hs ça va être raté pour sécher le linge à cette époque il faut être en place a 15 h au plus tard  Il y a sur place Jeanine une retraité hospitalière et un jeune de 23 ans Nadège arrivera plus tard, il y a un pizzaïolo à côté ce soir se sera pizza.

A8h51 je passe le pont de Santiago et je suis a Hendaye, je dis au revoir à l'Espagne et bonjour au pays je vais remonter jusqu'a à Saint Jean de Iuz après je verrai, le soleil étant de la partie le moral aussi je remonte sur le bord de l'océan un chemin qui serpente entre la côte et la route je ne sais pas si c'est le bon mais je suis dans la bonne direction, il y a beaucoup de touristes encore a cette époque et sur la route que je côtoies il y a beaucoup de voitures les paysages qui se découpent sur la côte sont jolis, j'avance, au loin Saint Jean de Luz se profile  et plus j'avance plus il y a de voitures ça crève le bruit des bagnoles en marchant on se rend compte que c est très présent dans la tête enfin arrivé à St jean de Luz je vais direct à l'O T pour voir les possibilités d'hébergement la jeune femme me donne une feuille avec des adresses qui ne me serviront pas après une pause casse croûte sur un banc face à la mer et après avoir consulté mon bouquin je décide de marcher jusqu'a Bidart par la côte.

Je me lève et Javier je jeune espagnonl rencontré la veille est déjà debout  nous nous préparons chacun de notre côté on se retrouve dans la cuisine pour le déj, il fait une toph avec moi me serre la main et s'en va, je pars 15' après il fait nuit je dois remonter les plages jusqu'au port passer par les quartiers de la vieille ville je tente quelques photos en souriant puisque je ne vois pas grand choses, j'attaque le chemin je plante du genre je fais un tour puis reviens sur mes pas